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Émile Arthur: (1854 - 1943 )
Né le 27 juin 1854 à Baptiscan, Quebec, Baptisé le 28 juin 1854,
N'aimant pas travailler la terre, il devient représentant en chaussures et parcourt la province avec cheval et voiture. Ceci est confirmé au recensement de 1881, où il est indiqué qu'il est âgé de 27 ans, qu'il est commis voyageur habitant chez son frère Joseph-Hubert à St-Francois Xavier de Batiscan ,
Puis, il s'installe à St-Hyacynthe, où il maria Henriette Marin (date?). Il y fonde, avec un associé, la Eagle-Shoe. Il vend ses parts et achète plusieurs maisons à revenus. Au début des années 1900, suite à une invitation de son beau-frère qui avait acheté une propriété à 7 et 9 Querbes, il s'y installe avec sa famille. En effet, Henriette Marin a une soeur Cordélia qui épouse Joseph Beaulac, entrepreneur en construction. Celui-ci achète une propriété au 7 et 9 Querbes à Outremont. Cette poppriété, il la rénove en l'agrandissant d'un portique et d'un escalier intérieur pour le deuxième étage. Comme ils n'ont pas d'enfant, il propose à sa belle soeur et son beau frère de venir habiter le rez-de-chaussé avec leurs enfants. C'est à cet endroit qu'ils élèvent leurs 5 enfants et qu'Émile-Arthur décède en 1943.
Les 5 enfants :
Éva: 1894 - 1976 (82 ans)
Cécile: 1896 - 1953 (57 ans)
Louis: 1898 - 1985 (87 ans)
Paul: 1901 - 1968 (67 ans)
Lucien: 1904 - 1957 (53 ans)
En 1896, à St-Hyacinthe, il reçoit 2/3 des droits d'un brevet "Peging Machine" (PDF En pieces jointes): Une Pegging Machine sert à attacher/fixer le bout de semelle au cuire de chaussures et bottes. Cette invention origine des années 1812 et le brevet accordé à Emile Arthur semble apporter des améliorations.
PEGGING_MACHINE.pdfLouis reprendra l'idée du commerce de la chaussure avec le lancement de Louis Marchildon et fils (1958), aujourd'hui toujours en exploitation en 3e génération (Marchildon centre du pied) - Voir Histoire de Chaussures Marchildon
Description de la maison Querbes (texte de Guy Marchildon, petit fils de Émile-Arthur, fils de Lucien) :
"Lorsque nous étions jeunes, principalement aux fêtes, nous nous amusions à la cachette sur les trois étages comprenant la cave. Un escalier passant par le portique reliit la cave, le rez-de-chaussé et le 2e étage. Il y avait aussi un escalier qui reliait la cave à la salle à déjeuné du rex-de-chaussé et un autre escalier qui reliait le 1er au 2e étage. Cette maison était approximativemnt de 65 pi de profond par 40 pieds de largeur. En plus de cette surface il y avait à l'arrière deux hangars en superposition au dessus d'n garage double. Vous pouvex vous imaginer quelle superficie se trouvait à notre disposition pour les jeux entre cousins, surtout à la fête des rois lorsque notre grande tante Beaulac recevait la famille."
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