Contexte historique
À la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle, l'Angleterre et les États-Unis tentent de délimiter les frontières entre la colonie britannique (Canada) et la jeune république indépendante des États-Unis. À la hauteur du Michigan, la cession du poste de Michillimakinac, puis celle de l'île Drummond aux États-Unis d'Amérique fait refouler la population de « voyageurs » et de Métis francophones vers la région de Penetanguishene-Lafontaine sur les rives de la baie Georgienne. Regagnant une région qui avait été le théâtre des premières tentatives d'évangélisation, œuvre des missionnaires récollets et jésuites au XVIIe siècle, ces francophones tentent de s'établir sur des terres. Cependant, si plusieurs ne s'adaptent pas à la vie d'agriculteurs sédentaires, d’autres, par contre, s'enracinent et forment un premier noyau de population francophone dans ce coin de la région des Grands Lacs. Ils sont rejoints à partir du début des années 1840 par un deuxième groupe de colons francophones qui proviennent de la vallée du Saint-Laurent plus précisément des régions de Trois-Rivières et de Vaudreuil-Soulanges.
Ils sont invités à s’établir sur les terres agricoles de l'ancienne Huronie par le curé de Penetanguishene, Amable Charest, lui-même originaire de Sainte-Anne de La Pérade (non loin de Trois-Rivières). Plusieurs familles de Batiscan ont colonisé la région de Penetanguishene et, encore aujourd'hui, leurs patronymes sont très courants dans cette région. Ce sont les BELCOURT, les BRUNELLE, les MARCHAND, les MARCHILDON, les MAURICE et quelques autres. En quelques 25 années, il y a suffisamment de gens qui s'amènent pour constituer un peuplement francophone assez important donnant ainsi naissance à la localité de Lafontaine. L'accroissement naturel de ce groupe est tel que leur nombre a plus que doublé entre 1871 et 1911. En 1941, le comté de Simcoe comptait 9 145 habitants d'origine française, dont les trois quarts sont encore de langue maternelle française, sur une population totale de 87 057. Comme leurs ancêtres, la grande majorité de ces gens pratique l’agriculture. » − Source prise sur Internet
Hector Marchildon (1824-1894), Le premier Marchildon d'Ontario
Hector est né à Batiscan, Québec le 17 Juin 1824. Vers 1840, Hector Marchildon vient à Ste-Croix (later Lafontaine), Ontario et achète 50 acres de terre dans la 15e Concession du Canton de Tiny. Tout à coté d'un petit ruisseau qui suit son cours à travers son terrain, il construit sa maison et un moulin à scie. Il revient à Batiscan, maria Olive Despins (b. 2 apr 1820) le 6 Juillet 1846 (Notaire Louis Guillet) à St-François-Xavier-de-Batiscan, et peu de temps après ils émigrent à Ste-Croix. De retour à sa maison de Ste-Croix. Olive and Hector eurent et élevèrent leurs six garcons : Hector, Amable, Francois, Thomas, Dr. Pierre, Clément; et 5 filles : Marie-Emélie, Olive, Zélia, Adéline and Victoire. Hector meurt à Lafontaine le 13 août 1894. Pendant les années 1840, deux de ses frêres et trois de ses soeurs émigrent à Ste-Croix: Hector, Louis, Constant, Marie-Victoire, Flavie, and Marie-Calixte ont été le premiers Marchildon d'Ontario.